Congrès SFAP à Nantes : partager et transmettre

congres sfap 2015 Nantes

Le congrès SFAP s’est déroulé cette année à Nantes du 25 au 27 juin pour thème « Partager et transmettre ».L’ UNASP était présente sur un  stand qui bénéficie d’une forte affluence de congressistes très intéressés par les publications ASP liaisons, le livre de recettes de William Tynan qui y tient une permanence et la dernière campagne de communication de l’ ASP fondatrice  « J’aime la vie ».

Dans la plénière inaugurale Jean Leonetti a présenté les enjeux de la nouvelle loi en cours de vote qui a provoqué un désaccord entre l’Assemblée nationale et le Sénat.

Les principales modifications sont au niveau des directives anticipées un guide dans leur rédaction et le fait qu’elles sont contraignantes mais non opposables en particulier dans les situations d’urgence médicale ou si non appropriées à la situation. Dans ce dernier cas le médecin aura une obligation d’expliquer les raisons pour lesquelles les décisions n’ont pas été suivies. Un autre élément nouveau est leur durée qui devient indéterminée.

Ont suivi son intervention trois présentations sur le savoir en question.

L’Atelier A avait pour thème le bénévolat et l’ ASP fondatrice y était bien représentée, puisque sur quatre interventions elle en présentait deux devant une salle archicomble.

Antonio Ugidos a ainsi présenté la campagne de recrutement « J’aime la vie » et comment une démarche participative qui s’enclenche depuis la préparation a permis un investissement d’un nombre important de bénévoles tant dans la conception, la réalisation, la diffusion mais aussi dans la recherche de fonds pour la réaliser.
Le Dr Danièle Lecomte a présenté son expérience en tant que représentant des usagers et s’est questionné sur   » Du bénévole d’accompagnement et représentant des usagers : deux missions compatibles? » . Elle a comparé ces deux actions, leurs spécificités, leurs  complémentarités mais aussi leurs difficultés et les manières de les surmonter.

Il parait essentiel que les bénévoles d’accompagnement s’investissent dans cette action de représentation des droits des usagers en particulier de leur possibilité de bénéficier de la loi de 1999 qui devrait permettre à tous ceux qui en ont besoin de bénéficier de soins palliatifs alors que cela n’est actuellement le cas que pour 20% d’entre eux. Pour Danièle Lecomte il apparaît que les deux rôles ne devraient pas se  dérouler dans la même institution de manière à ce que les prises de position n’interfèrent pas entre ces deux missions.

Merci à Noèle de Buyer pour ses notes et à Marie-Louise Brillard pour la photo.