Congrès SFAP à Nantes : partager et transmettre (suite)

Quelques mots essentiels à partager et à transmettre, entendus lors du Congrès de la SFAP à Nantes et compilés par Danièle Lecomte , Vice-présidente de l’ASP fondatrice :
« Chaque humain vit comme il le peut ce qu’il a vivre lorsque la maladie le gagne ou que la dépendance s’installe.
Il n’y a pas de petite ou grande maladie.
Il n’y a pas de petites ou grandes situations de soin.
Il n’y a pas de petits ou grands actes de soins.
Il n’y a pas de petits ou grands professionnels du soin.
Plus le besoin est grand, plus la dignité est en péril. »
Walter Hesbeen.

« L’éthique envisagée comme un savoir vulnérable, animé par le doute, un savoir vécu et partagé, se référant à des valeurs et des principes et s’ouvrant à la créativité, comme une improvisation musicale sur une mélodie apprise par tous.  »
Agata Zielinski.

Beaucoup de communications autour de la formation, illustrées par des expériences originales reposant toutes sur l’importance de la réflexion transdisciplinaire, du travail réflexif partant de l’expérience vécue et du processus collaboratif ouvrant sur la créativité.
«Ne demandez pas quelle maladie a cette personne, mais quelle personne a cette maladie.»
Face aux nouvelles tensions, aux nouvelles contraintes financières et culturelles, Bernard Lapointe a invité le mouvement des soins palliatifs à renouer avec ses racines, rester une contre-culture, résistant à la « domestication », à la soumission au modèle technico-universitaire, et à s’engager à prendre soin, à transmettre des valeurs de générosité et d’humanité, à stimuler la créativité et ouvrir un espace où le changement peut advenir.

Cette belle conclusion introduisait le thème du Congrès 2016 qui se tiendra à Dijon du 16 au 18 juin 2016 : « de l’impossible vers les possibles ».